Déroute judiciaire pour le fils de pub
Déroute judiciaire pour « Le fils de pub »
100 % écologique
Le Tribunal Administratif de Bastia a rendu son verdict, en date du 15 juillet, dans la procédure intentée par les époux Seguela contre la commune de Bonifacio afin d’obtenir des indemnités .
La justice administrative a levé, avec ce jugement, un doute que nous ne partagions pas : les conditions d’acquisition du terrain par Jacques Seguela ne lui laissaient aucune place. C’est en toute connaissance de cause qu’il a acheté le terrain :
- - à la date d’achat, il n’ignorait pas que ABCDE avait déposé un recours contre ce zonage-pastillage de la côte Est qui complaisait le publicitaire ainsi que quelques autres personnalités en vue.
- - à la date d’achat, il connaissait le recours engagé par notre association contre son permis déposé quelques mois plus tôt.
Souhaitons que cette décision rassurera pleinement M . Le Maire de Bonifacio. Depuis deux années, malgré nos explications, malgré nos propositions de « faire front » ensemble, il a affiché, glissé, évoqué, suggéré à de nombreuses reprises aux médias sa crainte de voir notre commune ruinée par notre action… Lorsque aujourd’hui, il se « félicite » de cette décision de la justice administrative, lorsque il clame, c’est d’évidence, que « la revendication de Séguéla n’est tout simplement pas légitime », lorsqu’il affirme, autre évidence, « défendre les intérêts de sa commune et non ceux de Jacques Seguela », nous ne pouvons que nous interroger sur la cohérence de ses divers positionnements et éprouver une réelle irritation au souvenir de la vindicte et la virulence avec lesquelles l’avocat mandé par la commune a défendu le permis Séguéla et le zonage afférent devant le Tribunal Administratif et la Cour d’Appel.
Cette décision du Tribunal Administratif, qui intervient après celle de la Cour d’Appel annulant le zonage illégal inscrit dans le PLU, conforte notre association et démontre que loin d’être le fait d’individus irresponsables mettant en péril les finances communales, nos différents recours étaient parfaitement justifiés.
Quant à M. Seguela, souhaitons que, pour lui, « ne pas avoir de villa sur la côte Est de Bonifacio à 70 ans ne signifie pas d’avoir raté sa vie », et qu’il trouvera d’autres exutoires pour sa « démarche 100% écologique »