Réponse à "ON"
l "le strict respect de l'environnement"
" ON " ne saurait ignorer avant de prier d’insérer
Nous n’inaugurons pas un épisode de chjame i risponde avec la délicate publication au titre évocateur de « I Putacci Bunifazini » , (qui, au demeurant, a eu les honneurs de la revue de la presse du quotidien autrefois unique) et qui étrille consciencieusement notre association dans sa mouture n°11. Avec quelques à peu près que nous devons à la vérité de préciser.
Nous voici désignés « responsables de la misère générée par les faillites des entrepreneurs qui fermeront dans deux ( ?) ans »….Tant de démagogie anonyme prête à sourire. Sont-ce les quelques malheureux hectares, indûment déclarés constructibles puis annulés par la Cour d’appel, de Corcone et Saint-Jean, les pastilles pour le moins baroques de la côte Est, également annulées, qui devaient irriguer le tissu professionnel du bâtiment ? La construction sur ces espaces si restreints, déjà bien entamés était l’avenir de la profession ? Mazette, le plus élémentaire cours d’économie n’y verrait pas le plus mince retour sur investissement , le plus humble employé de banque ne prêterait pas un euro sur une telle « manne ». Quelle est donc la forêt qui se cache derrière l’arbre des zonages annulés ? Pas celle de l’urbanisation rurale citée plus loin en tout cas !
Un tout petit calcul : en entrepreneur bâtit dans sa carrière X mètres carrés de résidences secondaires. Sur XX hectares de terrains vierges. Cet entrepreneur a trois fils, qui chacun devient entrepreneur : cela nous fera X x3 mètres carrés de bâtis, sur XX x 3 de terrains vierges. A la génération suivante, rebelote …, le tout multiplié par le nombre de « socioprofessionnels », sauf qu’il n’y a plus de terrains, ni à bâtir ni à cultiver. Même un chantre du développement économique à tout crin peut le comprendre, pas besoin d’être « écolo » !
Un rapide tour d’horizon : cherchez aujourd’hui un entrepreneur pour modifier, aménager, refaire, entretenir votre bien . Réponse : « je suis complet, archi plein, je ne pourrai pas, pas avant six mois, un an, voire deux ». Tant mieux pour cette majorité de socioprofessionnels qui n’ont guère apprécié d’être conviés avec insistance à une démonstration de mécontentement largement relayée par la presse, et qui du reste n’y sont pas allés. Et nous l’ont fait savoir.
Quelle triste phrase : « si la zone n’est plus constructible, il n’y a plus de raisons de l’entretenir, », combien de nos ancêtres se retourneraient dans leur tombe en l’entendant. Même M. MIOT (1762-1841, André-François) doit sourire six pieds sous terre ! « Brader ces terres pour l’euro symbolique », quelle indignité!
Ces « ON » qui exhortent les élus à réfléchir, en vantant l’urbanisation que la Corse a connue au travers de ses POS (tous annulés depuis 86 à Bonifacio !) et la parfaite intégration des constructions dans le paysage, seraient bien inspirés de s’appliquer cette posologie de la réflexion à eux-mêmes.